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TRIBUNE LIBRE

Saint-Michel-ma-Ville / MARS 2023

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Aller vite ou prendre son temps ? Les élu-e-s hésitent parfois entre ces deux écueils. Pourtant, le

bon rythme doit être dicté par l’intérêt général. À St-Michel, madame le maire privilégie d’abord

son calendrier électoral personnel. Deux exemples :

- Pour Action cœur de ville, la municipalité n’a pas pris le temps d’associer les habitants. Il fallait boucler avant les élections municipales de 2020, une première action voyante rue Berlioz (+ de 3M€). Le centre commercial reste à l’abandon et les travaux qui viennent de démarrer autour de la place Marcel Carné vont endommager une bonne partie de la rue Berlioz rénovée !

- Pour la révision du Plan Local d’Urbanisme, le maire veut prendre son temps pour "bien mesurer TOUS les enjeux". L’intention est louable, à condition que TOUS les éléments soient communiqués aux habitants (objectifs de constructions fixés par la région, analyse des besoins sociaux, étude de circulation…). "Prendre son temps" pour élaborer le PLU nécessite aussi que le maire ne se précipite pas dans des décisions hasardeuses concernant notamment :

- la création d’un parking de 450 places, rue Peuvrier, qui va considérablement augmenter le trafic automobile,

- la construction de nouveaux immeubles à l’angle des rues des Processions et des Gabriels, emplacement qui avait été réservé pour un équipement public,

- l’affectation du foncier de l’ancien garage Denize, rue des Fusillés de la Résistance, près du Ru de Fleury.

Ces dossiers doivent être discutés dans le cadre du nouveau PLU.

TRIBUNE LIBRE

Saint-Michel-ma-Ville / FEVRIER 2023

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Aux vœux de 2022, le slogan du maire était "rallumons les étoiles". Indépendamment de sa volonté, il y a eu la guerre en Ukraine, l’accentuation de la crise climatique et du délabrement des services publics de santé et de transport, sans oublier les difficultés économiques et les régressions sociales qui se poursuivent.

Pour 2023, le slogan du maire est "cultivons demain". L’objectif semble être de décliner une démarche de développement durable, effectivement indispensable après des années de bétonnage. Si le plan de communication est prêt, nous ne distinguons pas la cohérence globale qui devrait conduire à une planification écologique avec et pour tous les habitants. Le discours insipide prononcé le 14 janvier, lors de la cérémonie des vœux, sonnait assez faux. Il faisait aussi l’impasse sur plusieurs dossiers, restés en jachère.

- L’aménagement de la place Marcel Carné, qui aurait dû débuter à l’automne dernier.

- La galerie du centre commercial Grand Bois, qui continue de se dégrader.

- Les locaux de l’ancienne maison des associations (rue de la Noue Rousseau) et de l’ancienne bibliothèque (avenue Saint-Saëns), inutilisés depuis plusieurs années.

- Les travaux aux abords de la gare, dont on attend depuis septembre 2021 la réunion de concertation.

Mme le maire a également oublié d’annoncer pour 2023 la revalorisation de 7,1 % des bases pour le calcul de la taxe foncière et l’augmentation de 27% de la part assainissement-épuration sur les factures d’eau.

TRIBUNE LIBRE

Saint-Michel-ma-Ville / JANVIER 2023

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Le Parquet national financier vient d’ouvrir deux informations judiciaires contre le cabinet McKinsey, suite à une commission d’enquête du Sénat révélant le rôle néfaste et le coût exorbitant des cabinets de conseil dans la gestion de l’État.

Toute proportion gardée, nous alertons depuis plusieurs années sur le transfert de missions du service public communal au secteur privé et la multiplication de contrats et d’études à divers cabinets et organismes. On nous oppose parfois le "secret des affaires" pour refuser de les communiquer.

Prenons l’exemple de la Société Publique Locale des Territoires de l’Essonne, à laquelle la ville a adhéré en 2018. Sans mise en concurrence, cette société s’est vue attribuer trois mandats pour une rémunération totale de plus de 270 000 €.

Le 1er mandat concernait le réaménagement de la rue Berlioz. Le coût initial des travaux a été dépassé de 20% et la mission n’a fait l’objet d’aucun compte-rendu.

Le 2e porte sur la redynamisation du centre commercial Grand Bois. Des études "évaluées à plus de 200 000 €" devaient être effectuées. La mission est terminée depuis le 11 décembre 2021. Nous ne disposons d’aucune information.

Le 3e traite du réaménagement de la place Marcel Carné. La mission doit s’achever en mars 2023. La ville n’étant toujours pas propriétaire des terrains, aucun travaux ne peuvent débuter.

L’utilisation de l’argent public nécessite davantage de transparence !​

TRIBUNE LIBRE

Saint-Michel-ma-Ville / DECEMBRE 2022

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Depuis plus d’un an maintenant, le chaos règne dans les transports franciliens : diminution de l’offre de bus, RER, Transilien, trams et métros, temps d’attente qui explosent, sursaturation du réseau, pénurie de conducteurs… De plus, les infrastructures sont de moins en moins fiables et les retards d’investissements aggravent la situation.

En charge de ces questions, la Présidente de la Région, Valérie Pécresse, se défausse sur les opérateurs de transports. Ce sont bien SES choix politiques qui sont en cause, à commencer par son obstination à mettre en œuvre l’ouverture à la concurrence malgré la mobilisation légitime des salariés des transports face à la dégradation de leurs conditions de travail.

Les premiers touchés sont les usagers Saint-Michellois, dont l’accès à un réseau de transport efficient, conditionne leur travail, leurs études et la qualité de vie. Les dysfonctionnements à répétition et la réduction de l’offre, très opaques et sans réelles perspectives d’amélioration, sont inacceptables.

La crise climatique nécessite un renforcement des transports collectifs, afin de permettre aux usagers du RER de réduire l'impact carbone de leurs déplacements. Nous dénonçons la menace que fait planer la droite sur l’augmentation du Pass Navigo à 100 euros par mois. La région, comme le département de l’Essonne, doivent réduire leurs dépenses de prestige et affecter davantage l’argent de nos impôts pour améliorer les transports en commun.

TRIBUNE LIBRE

Saint-Michel-ma-Ville / NOVEMBRE 2022

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Après des années de carences, les bailleurs privés et sociaux engagent enfin des réhabilitations dans la plupart des immeubles de la ville. Ces travaux sont effectués de manière opaque entre ce qui relève du propriétaire et du locataire, avec des finitions différées. Si l’aspect extérieur est traité, avec les obligations d’isolation, les mises aux normes sont souvent limitées aux parties communes. Beaucoup d’appartements restent en mauvais état. Parfois, même les immeubles neufs font l’objet de malfaçons, avec de contentieux interminables.

Face aux coûts importants des rénovations, les bailleurs sociaux, comme certaines copropriétés, bénéficient, à travers nos impôts, de subventions de l’État, de la région et du département, la commune garantissant les emprunts. Même si les loyers sont encadrés pour le secteur HLM, ces travaux engendrent souvent des augmentations supplémentaires. Les bailleurs ajoutent aussi une "3e ligne de quittance", fixe sur plusieurs années. C’est la "contribution" du locataire sur la diminution des charges issue des travaux d’économie d’énergie. Comme les locataires doivent parfois attendre 2 ans la régularisation des charges et que les augmentations du gaz et de l’électricité explosent, le bouclier tarifaire mis en place est inopérant. La municipalité ne doit pas se contenter des embellissements des façades, elle doit agir aux côtés des locataires pour des logements décents, des loyers raisonnables et des charges équitables..

TRIBUNE LIBRE

Saint-Michel-ma-Ville / OCTOBRE 2022

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La promesse du maire de ne pas augmenter la pression fiscale se fracasse chaque année à la réception des avis d’imposition. Si les différents taux appliqués par la commune, l’agglomération et pour la collecte des ordures ménagères sont restés stables, la revalorisation de la base des valeurs locatives entraine une augmentation moyenne de 3,5 % de la taxe foncière. Cet impôt, payé par tous les propriétaires, a aussi un impact important pour les locataires à travers les charges qu’on leur impute. Le budget de la ville en 2021 a dégagé un excédent de près de 3,5 millions d’euros. Était-il donc nécessaire de prélever encore davantage les Saint-Michellois ?

Essence, gaz, électricité, produits alimentaires vont encore augmenter dans des proportions bien supérieures aux quelques mesurettes consenties pour limiter les pertes du pouvoir d’achat des salariés et des retraités. La situation est préoccupante pour de nombreux jeunes qui n’ont toujours pas d’affectation scolaire, manque parfois de professeur ou d’accompagnant pour les élèves en situation de handicap, ne trouvent pas de stage pour suivre une formation en alternance, doivent payer des frais d’inscription exorbitants dans l’enseignement supérieur ou accepter des petits boulots, mal rémunérés. Dans les services publics, la pénurie continue : manque de lits et de personnel dans les hôpitaux, suppression de trains sur la ligne C…

En même temps, les profits des multinationales et les dividendes versés aux actionnaires prospèrent, sans aucune taxe supplémentaire. La politique de la droite demeure très injuste.

TRIBUNE LIBRE

Saint-Michel-ma-Ville / SEPTEMBRE 2022

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La copropriété du centre commercial Grand Bois a tenu son assemblée générale le 22 juillet. La situation ne s'améliore pas : 29 procédures judiciaires sont toujours en cours, plus de 2 millions de charges restent impayées. Les comptes de l'exercice 2021 ont été approuvés, malgré un dépassement de plus de 100 000 €. La municipalité, représentée par des fonctionnaires, en l'absence d'élus de la majorité, a voté pour. A travers nos impôts, la ville et l'agglomération ont respectivement payé 281 651,97 € et 98 763,53 € de charges en 2021 !

Aucune information n'a été donnée sur la dernière mission d'étude sur la redynamisation du centre commercial lancée en novembre 2019, avec une rémunération de 78 750 € HT pour la Société Publique Locale des Territoires de l’Essonne.

Dans la galerie marchande, la boulangerie (ex-Desjardins) est de nouveau fermée depuis fin juin. La municipalité en décembre 2020 avait exercé son droit de préemption pour acquérir les murs (80 000 €). Le 16 mars 2021, le Tribunal de commerce d’Évry avait accepté une offre de rachat du fonds de commerce (71 250 € HT) avec la reprise du bail de location des murs. Malgré notre demande, la municipalité a maintenu un loyer mensuel de près de 8 000 €, charges comprises. Comme nous l’avions pressenti, le repreneur n’a pas pu faire face. La ville se retrouve donc avec ce local vide et des charges supplémentaires à payer !

Nous souhaitons à chacun d’entre vous la meilleure rentrée possible, malgré la dégradation de la situation économique et climatique.

TRIBUNE LIBRE

Saint-Michel-ma-Ville / JUILLET 2022

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Le règlement municipal nous obligeant à transmettre cette tribune pour le 15 juin, nous ne pouvons commenter que le résultat du 1er tour de l’élection législative. Nous regrettons la très forte abstention, 51,94% des électeurs inscrits dans notre ville. Les causes multiples ne sont pas nouvelles. Mais la manière détachée et méprisante dont le Président de la République et son gouvernement bancal ont abordé ce scrutin n’a pas contribué à la compréhension des enjeux et à la mobilisation des citoyens.

La majorité municipale était engagée derrière la candidature de M. de Boishue, investi depuis plusieurs mois par le parti LR. Malgré sa mise au-devant de la scène sur les différents outils de propagande municipale, le résultat est assez mauvais (éliminé avec 11,48% sur la ville et seulement 8% sur la circonscription). Pourtant, dans le courrier de soutien de Madame le Maire, M. de Boishue était cité comme étant à l’origine de la plupart des actions municipales. Même promu comme maire de substitution, celui-ci n’aura donc pas convaincu. Au-delà de l’agitation électoraliste, la réalité est bien différente. Des impôts locaux très élevés, des services municipaux sous tension, une dette qui passe de 325 € par habitant en 2018 à 588 € aujourd’hui, des équipements laissés à l’abandon (Maison des associations, ancienne bibliothèque Marie Curie, Hall de Villagexpo…) et encore 281 651,97 € de charges de copropriété payés par la commune en 2021 pour le sinistre centre commercial Grand Bois… Ainsi va la ville !

TRIBUNE LIBRE

Saint-Michel-ma-Ville / JUIN 2022

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Bizarrement le journal municipal du mois dernier n’a pas publié les résultats du 1er tour de l’élection présidentielle dans notre ville. Comme s’il ne fallait pas garder la trace, dans la mémoire collective locale, de ce résultat plaçant Jean-Luc Mélenchon nettement en tête avec 30,22% et reléguant Valérie Pécresse, pourtant soutenue par le maire, à 5,28%.

La victoire, par défaut, d’Emmanuel Macron au second tour (38,52% des électeurs inscrits) n’a rien réglé. Si le Président de la République dispose institutionnellement de 5 ans, non reconductible, il reste confronté à la défiance d’une grande majorité Français. C’est pourquoi nous vous invitons à voter massivement aux élections législatives les 12 et 19 juin pour décider du contenu de la politique du gouvernement qui disposera de la majorité de députés à l’Assemblée Nationale.

Au niveau local, la municipalité évoque souvent sa bonne gestion du patrimoine. Pourtant, cela fait maintenant 8 ans que la Maison des associations, rue de la Noue Rousseau, est fermée "pour une étude de faisabilité". De même, cela fera bientôt 5 ans que l’ancienne bibliothèque, avenue Saint-Saëns est fermée, sans qu’aucun projet n’émerge. Enfin, la galerie marchande du centre commercial est dans un état pitoyable, alors que chaque année, la ville et l’agglomération (avec nos impôts) paient plusieurs centaines de milliers d’euros de charges de copropriété.

TRIBUNE LIBRE

Saint-Michel-ma-Ville / MAI 2022

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La majorité municipale a voté le 24 mars le taux de la taxe foncière pour 2022. Ce taux reste fixé à 39,14 %. Ce chiffre résulte de l’addition depuis l’année dernière du taux communal (22,77%) et du taux départemental (16,37%) que la droite avait déjà respectivement augmenté de 15% et de 29 % en 2016. Le simple maintien de ce taux très élevé se traduira par une hausse sur votre avis d’imposition car les bases, qui servent à calculer l’impôt, augmentent de 3,40%.

Notre groupe a donc voté contre, en regrettant de ne pas disposer de tous les éléments pour apprécier la situation financière réelle de la commune. En effet, dans le budget 2022, précipitamment voté en décembre dernier, la recette prévisionnelle des impôts était estimée à 15 738 216 €. Ce chiffre était sérieusement sous-évalué. Après plusieurs demandes, nous avons eu communication le 9 avril du chiffre dont disposait le maire depuis le 28 mars : 16 335 933 €, soit près de 600 000 € en plus !

Chaque année, le Conseil municipal a jusqu’au 15 avril pour voter les taux d’impôts. On aurait donc très bien pu décaler de quelques jours la date du Conseil municipal du 24 mars pour disposer de tous les éléments et ainsi voter un taux d’impôt inférieur, mais suffisant pour équilibrer le budget.

Nous aurions pu baisser le taux des impôts locaux, plutôt que d’engranger une nouvelle fois des excédents sur le dos des contribuables.

TRIBUNE LIBRE

Saint-Michel-ma-Ville / AVRIL 2022

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Le maire affirme avoir "réalisé ou engagé 40 de (ses) 100 propositions". Nous n’en voyons pas beaucoup de traductions concrètes au Conseil municipal. Les deux dernières réunions ne comportaient aucune délibération majeure, mise à part le maintien du taux très élevé de la taxe foncière qui se traduira par une augmentation sur votre feuille d’impôt. Pour le reste, il nous est demandé d’approuver des délibérations, parfois imprécises, qui concernent souvent des décisions déjà prises par l’agglomération.

Quelques motions ont été présentées. Mais le contenu imposé par la majorité relève de la posture politicienne :

- Quand la droite fait voter une motion sur le mauvais fonctionnement de la fibre, elle ne condamne pas le recours à des sous-traitants non qualifiés et la concurrence exacerbée entre les opérateurs privés.

- Quand la droite fait voter une motion sur la présence des agents SNCF dans les gares de la ligne C, elle ne précise pas les réductions de postes opérées par Mme Pécresse et M. Macron.

- Quand la droite reprend une motion présentée par notre groupe sur les dysfonctionnements concernant la distribution du courrier, elle refuse de dénoncer les recours abusifs aux intérimaires et les postes vacants.

- Quand nous proposons une motion pour demander davantage de moyens pour l’éducation de nos enfants, le maire renvoie la discussion à plus tard.

TRIBUNE LIBRE

Saint-Michel-ma-Ville / MARS 2022

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La parution du livre "Les Fossoyeurs" vient de susciter beaucoup d’indignation. Au-delà des profits financiers et de la gestion inhumaine au sein des maisons de retraite du groupe Orpéa, c’est toute l’organisation du fonctionnement des Éhpad privés et publics, mais aussi des services de maintien à domicile, qu’il est urgent de revoir pour accompagner dignement les personnes âgées.

La situation est très différente selon les structures et la plupart des agents assurent leur mission avec bienveillance et compétence. Mais face aux "économies" pratiquées ici et là (soins d’hygiène, prise en charge médicale, repas rationnés, personnel insuffisant...) on impose des tarifs assez exorbitants, que nos aînés ont parfois bien du mal à financer, avec des pensions souvent très faibles.

Pour assurer des conditions décentes de vieillesse, l’État doit affecter des moyens financiers plus importants, recruter et mieux rémunérer du personnel supplémentaire et simplifier les modalités de gestion.

Si tout ne peut pas être pris en compte localement, nous regrettons plusieurs choix de la municipalité : la prorogation jusqu’en 2052 du bail de l’Éhpad des Grouettes (21 ans de loyers supplémentaires) alors que la ville devait en devenir propriétaire en 2031, la diminution de la subvention versée à l’Éhpad, le non recrutement de personnel pour renforcer et améliorer la qualité du service d’aide et d’accompagnement à domicile.

TRIBUNE LIBRE

Saint-Michel-ma-Ville / FEVRIER 2022

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Après les aménagements des places Püttlingen et Berlioz (plus de 4,5 millions d’€ d’argent public en études et travaux), la municipalité aborde la place Marcel Carné (travaux estimés à près de 4 M€). Par contre, l’indispensable revitalisation du centre commercial, qui aurait dû être le point de départ de la requalification du quartier du Bois des Roches, semble au point mort.

Depuis deux mandats, la ville (à travers nos impôts) a payé plus de 3 millions d’€ de charges au sein de la copropriété et a multiplié les conventions, études et missions sans beaucoup de résultat :

- Mai 2009, signature d’une "convention régionale de renouvellement urbain" dont l’un des 4 axes était "la redynamisation des commerces".

- Juillet 2009, inauguration d’une permanence de la société "Stratégie sites et commerces" mandatée pour "commercialiser le centre commercial". Le local a été fermé au printemps 2010.

- Juin 2015, lancement d’une étude commerciale (14 400 € HT) et d'une expertise juridique et foncière (31 252,50 € HT).

- Décembre 2016, études confiées au cabinet d’architecture Ellipse (167 940 € TTC).

- Novembre 2019, mandat d’étude avec la SPL des Territoires de l’Essonne (rémunération de 78 750 euros HT). La mission devait durer 12 mois. En ce début d’année 202,2 nous ne disposons d’aucune information sur les conclusions de cette mission et les perspectives pour le centre commercial…

TRIBUNE LIBRE

Saint-Michel-ma-Ville / JANVIER 2022

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L’année 2021 a été aussi éprouvante que la précédente. Au-delà de la crise sanitaire et ses conséquences sociales, avec une augmentation des situations précaires, nous avons hélas connu, à Saint-Michel, des tensions, des violences et des affrontements dramatiques entre jeunes.

Si la situation s’est dégradée, chacun doit humblement reconnaître que c’est sans doute aussi parce que les actions menées jusqu’à présent sont insuffisantes et peut-être inadaptées. Au-delà des motions votées régulièrement, un effort significatif doit porter sur l’éducation.

Il est notamment urgent que la ville obtienne le label « cité éducative » pour intensifier la prise en charge des enfants et des adolescents, avant, pendant et après le cadre scolaire, en lien avec les parents, les associations et les services municipaux de St Michel et Ste Geneviève.

Il est indispensable qu’à travers une refonte de la carte des quartiers politique de la ville, le collège Boileau et les écoles du Bois des Roches soit enfin classées au Réseau d’Éducation Prioritaire. Cela permettra en particulier de renforcer les apprentissages et l’acquisition des savoirs, au sein de classes moins chargées. Des enseignants, des éducateurs, des médiateurs doivent être recrutés, mieux formés, davantage écoutés et respectés.

Le « vivre ensemble » doit se nourrir d’échanges et de concertation, au sein d’instances comme le conseil de sécurité et de prévention de la délinquance, les conseils de vie périscolaire ou les conseils du quartier…

Nous vous souhaitons une bonne année 2022 !​

TRIBUNE LIBRE

Saint-Michel-ma-Ville / DECEMBRE 2021

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Quand les inquiétudes et les tensions restent vives, au-delà de cette crise sanitaire dont on ne voit pas la fin, les élus ont un rôle essentiel à jouer pour apporter davantage de sérénité et de confiance en l’avenir, notamment pour l’éducation des jeunes. Pour cela, il est indispensable de s’appuyer sur la participation du plus grand nombre et d’éviter le décalage entre les belles paroles de ceux qui décident et la réalité vécue par la population.

Nous recueillons régulièrement l’incompréhension et parfois la lassitude d’habitants en attente d’une réponse de la mairie ou découvrant une décision prise les concernant, sans en avoir été informés. Certes, la municipalité ne peut pas tout régler. Mais la moindre des choses est de répondre aux habitants et de donner les moyens aux services municipaux de mieux les accompagner.

Le maire communique beaucoup pour donner une impression de mouvement. Mais de nombreux dossiers sont traités dans le plus grand secret et les instances démocratiques ont disparu (conseils de quartier), se réunissent peu (commissions municipales) ou ne font la plupart du temps, comme en Conseil municipal, que valider des décisions déjà prises.

On nous présente des dossiers très incomplets. Nos demandes de précisions ou de documents restent souvent sans réponse. Soit c’est une forme de mépris, soit la municipalité à des choses à cacher. Cette façon de procéder n’est pas saine.​

TRIBUNE LIBRE

Saint-Michel-ma-Ville / NOVEMBRE 2021

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La majorité municipale nous accuse souvent de pratiquer une opposition systématique. Pourtant, lors du Conseil municipal du 30 septembre 2021, notre groupe a fait cinq propositions qui ont toutes été rejetées.

1/ Au lieu de simplement transformer un poste d’ASVP en poste de policier municipal, créer un poste de policier municipal et 2 postes d’ASVP, puisqu’il n’y a plus qu’un seul agent en activité dans ce service. REFUS !

2/ Fixer 1 200 € brut la rémunération des 4 agents recenseurs, au lieu de 1 117,50 € attribués depuis 2018. REFUS !

3/ Attribuer à chacun des 7 élus de l’opposition une indemnité mensuelle de base de 38,89 € brut, alors que les indemnités de base des élus de la majorité sont les suivantes : conseiller municipal, 97,82 € ; adjoint au maire, 861,50 €, maire, 2 528,11 €. REFUS !

4/ Verser aux associations caritatives les 48 091,68 € servant à majorer sur un an les indemnités des élus de la majorité, qui au total s’élèvent donc chaque mois à 112,61 € pour chacun des 17 conseillers municipaux, 1 163,03 € pour chacun des 8 adjoints au maire et 3 873,84 € pour le maire. REFUS !

5/ Demander à l’État de participer au financement pour élargir les horaires d’ouverture des accueils périscolaires, comme le prévoit le plan du gouvernement sur la prévention et la lutte contre les violences. REFUS !

TRIBUNE LIBRE

Saint-Michel-ma-Ville / OCTOBRE 2021

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Les avis de taxes foncières pour 2021 viennent d’arriver. La note est très « salée ».

Au niveau communal, le taux est désormais de 39,14%. A la part communale déjà augmentée de 11,23% en 2009 et de 15% en 2016, s’ajoute la part départementale qui elle aussi avait déjà progressé de 29% en 2016. Au niveau de l’agglomération, le taux qui était nul passe à 2,90 %.

A cela s’ajoute une nouvelle hausse du taux de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères qui passe de 8,06% à 10,48%. Les locataires vont aussi retrouver cette augmentation dans leurs charges.

A noter également un prélèvement pour la société du Grand Paris qui, à part octroyer une indemnité supplémentaire à quelques élu-e-s, n’a pas grande utilité pour notre vie quotidienne. Enfin, l’État fait payer des frais de gestion qui passe de 108 € à 124 €.

Cette année, environ 80% des Saint-Michellois sont totalement exonérés de la taxe d’habitation. Les 20 % de foyers restants bénéficient d’une diminution progressive jusqu’à la suppression définitive dans 2 ans. Mais comme souvent, ce petit cadeau de l’État est vite submergé par les multiples hausses du gaz, de l’électricité, de l’essence, des assurances… etc.

Après 18 mois de crise sanitaire, marquée notamment par des fins de contrat et du chômage partiel, la situation de beaucoup de foyers Saint-Michellois est dégradée.

TRIBUNE LIBRE

Saint-Michel-ma-Ville / SEPTEMBRE 2021

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A la rédaction de ce texte (12 août) les incertitudes demeurent sur l’évolution de la crise sanitaire. Après 18 mois de deuils, d’éloignements, de précarité accrue et de cafouillages, les restrictions imposées font craindre une société encore plus fracturée. S’il faut raison garder, l’urgence doit toujours être au déploiement de beaucoup plus de moyens pour les hôpitaux, la qualité des soins et la recherche médicale, plutôt que d’enrichir les actionnaires des firmes pharmaceutiques.

Au niveau local, nous restons très préoccupés par les tensions qui règnent. Si les affrontements imbéciles entre bandes rivales ne sont pas nouveaux, le niveau de violence atteint avec notamment la mort en juillet d’un Saint-Michellois de 19 ans, est insupportable. Nous avons tous une part de responsabilité à exercer. Si la situation s’est dégradée, chacun doit humblement reconnaître que c’est sans doute aussi parce que les actions menées jusqu’à présent sont insuffisantes et peut-être inadaptées. Les dispositifs d’éducation, de prévention, d’insertion des jeunes et de soutien à la parentalité doivent être sérieusement évalués et discutés. Une troisième année scolaire ne peut pas être sacrifiée. Des sessions de rattrapage doivent être organisées, des enseignants, des éducateurs, des médiateurs doivent être recrutés, mieux formés, davantage écoutés et respectés. Au-delà des mots, le « vivre ensemble » nécessite également la reconstitution de liens sociaux et d’implications citoyennes.

TRIBUNE LIBRE

Saint-Michel-ma-Ville / JUILLET 2021

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Le budget de la ville a présenté un excédent de 4 050 501,90 € en 2020. Ce résultat confirme que la hausse importante des taux d’impôts locaux en 2016 n’était pas justifiée.

La ville a encaissé 18 298 878,26 € d’impôts et taxes en 2020. 600 000 € de plus que ce qui était prévu. Pour la 2e année, le bailleur Plurial Novilia n’a pas demandé à bénéficier de l’exonération de sa taxe foncière (plus de 300 000 €) pour les 600 logements acquis en 2018 au Bois des Roches. Les locataires doivent trouver une partie de cette dépense dans les charges, toujours importantes, qu’ils doivent payer.

La municipalité a présenté 170 375,02 € de dépenses liées à la situation sanitaire et 491 000 € de pertes de recettes du fait de la fermeture de différents équipements et activités municipales en 2020. Pendant la même période, les charges de fonctionnement ont baissé d’environ 1,2 M€. Le solde est donc positif de plus de 500 000 €.

La municipalité poursuit le paiement des montants contestés des charges pour la copropriété du centre commercial Grand Bois : 224 391,30 € en 2020, 20% de plus qu’en 2019.

Avec les excédents et les corrections des approximations lors du vote du budget 2021, en décembre dernier, le budget total de la ville est porté à près de 52 M€. 900 000 € ont été mis en réserves en « dépenses imprévues ». Nous aurions préféré que cette somme soit utilisée pour renforcer les actions de prévention et de soutien éducatif en direction des jeunes.

service de l’intérêt général.

TRIBUNE LIBRE

Saint-Michel-ma-Ville / JUIN 2021

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L’évolution de la situation sanitaire doit permettre au cours du mois de juin une levée progressive de diverses contraintes et restrictions à nos libertés. L’aggravation, depuis un an, des situations précaires, nécessite en urgence des réponses fortes et durables. Les dossiers locaux, mis entre parenthèse, doivent pouvoir être aborder, en toute transparence.

- Le rapport sur l’analyse des besoins sociaux à produire par le CCAS doit déboucher sur des actions concrètes et efficaces.

- Après une année scolaire très perturbée et des tensions importantes, les moyens doivent être renforcés pour la réussite scolaire de tous et enrichir le vivre ensemble.

- La publication des études menées dans le cadre du dispositif « action cœur de ville » doit apporter des précisions sur l’avenir de la galerie marchande du centre commercial.

- Les avis émis par les habitants sur le projet du pôle gare doivent être intégrés pour définir des aménagements préservant davantage piétons et cyclistes.

- Les locaux municipaux à l’abandon (ex bibliothèque, avenue St Saëns et ex maison des associations, rue de la Noue Rousseau) doivent enfin être réhabilités pour accueillir de nouvelles activités.

- L’attribution des permis de construire et les autorisations de division de parcelles doivent préserver un cadre de vie respectueux du patrimoine architectural et végétal.

Nous restons disponibles pour apporter nos réflexions et propositions, au service de l’intérêt général.

TRIBUNE LIBRE

Saint-Michel-ma-Ville / MAI 2021

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Lors du Conseil municipal du 25 mars 2021, nous avons voté contre la prorogation du bail à construction concernant l’EHPAD des Grouettes.

En janvier 1993, la commune, propriétaire des terrains situés au 8-10 rue des Grouettes a signé un bail à construction pour une durée de 34 ans avec Essonne Habitat pour la réalisation de la Maison de retraite. En avril 1998, la durée du bail a été allongé jusqu’en octobre 2031. Le 20 juillet 2020, Essonne Habitat a signé une promesse de cession de l’EHPAD des Grouettes à la SA d’HLM Axentia. Suite à cet achat, Axentia a émis le souhait d’allonger la durée du bail de 21 années supplémentaires, soit une nouvelle date d’expiration au 31 décembre 2052.

Des chiffres différents (entre 150 000 € et 200 000 € par an) nous ont été transmis sur le nouveau loyer de l’EHPAD que doit payer le CCAS à Axentia. Le coût exact est exorbitant dans la durée. Outre le fait que rien ne semble obliger la ville à accepter cette prorogation du bail, nous ne comprenons pas l’intérêt pour notre commune de payer 21 ans de loyers supplémentaires, jusqu’en 2052 alors qu’elle devait devenir automatiquement propriétaire de l’EHPAD en 2031.

Compte-tenu des enjeux financiers et sociaux, nous avons interpellé le maire par écrit le 29 mars en demandant communication de l’ensemble des documents se rapportant à ce dossier.

En 2021, le déficit prévisionnel de l’EHPAD est évalué à 225 297,41 €.

TRIBUNE LIBRE

Saint-Michel-ma-Ville / AVRIL 2021

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Il y a un an, lors des élections municipales, le programme que nous vous avons présenté insistait sur trois aspects : réduire la pression fiscale, améliorer le service public, assurer la transparence à travers une charte éthique. Fidèles à nos engagements, nos positions sont claires.

- Nous sommes opposés à toute nouvelle augmentation de la taxe foncière. Le taux de cet impôt a déjà été augmenté trois fois : + 11,23 % en 2009, puis + 15% en 2016 sur la part communale ; + 29% en 2016 sur la part départementale. Si l’agglomération a besoin de nouvelles ressources fiscales, qu’elle se tourne d’abord vers des grosses entreprises, comme Amazon qui bénéficie d’importantes exonérations fiscales, alors que ses profits ont été multipliés depuis la crise sanitaire.

- Nous sommes opposés à l’augmentation de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères. Son taux a déjà été augmenté quatre fois au cours des deux derniers mandats. Pourtant la fréquence des passages a été réduite, la collecte à domicile du verre a été supprimée et l’enlèvement des encombrants nécessite un rendez-vous en secteur pavillonnaire. Les habitants ne sont pas responsables de la gestion calamiteuse du syndicat intercommunal SIREDOM, dénoncée par la Chambre régionale des comptes. Celle-ci recommande de « suspendre le versement des indemnités aux membres du comité syndical jusqu’à rétablissement des comptes ». C’est ce qu’il faut commencer à faire.

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TRIBUNE LIBRE

Saint-Michel-ma-Ville / MARS 2021

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Au-delà des conséquences économiques et sociales générées par la gestion de la crise sanitaire, la question éducative est préoccupante. Toute une génération subit une vie scolaire perturbée, avec, pour beaucoup, précarité et dépression accrues. Malgré les efforts déployés par les enseignants, les éducateurs et les parents, des retards sont pris dans l’acquisition des savoirs, accentuant parfois un décrochage important. Il est donc urgent de renforcer le soutien scolaire et de créer pour la prochaine rentrée des postes supplémentaires pour limiter les effectifs par classe. Nous nous félicitons du vote unanime du Conseil municipal pour la création d’un nouveau collège.

Nous venons d’apprendre que :

- le Syndicat de collecte et de traitement de nos ordures ménagères (Siredom) a 43 millions de « dettes certaines » et 11 millions de « risques contentieux à faire financer ».

- l’EHPAD des Grouettes présente pour 2021 un déficit prévisionnel de 225 297,41 €.

- Cœur d’Essonne Agglomération recherche 15 millions d’€ pour équilibrer son budget.

L’impact de la crise sanitaire est très marginal dans ces dégradations. Ces situations sont le résultat de mauvais choix depuis plusieurs années. Les habitants n’en sont pas responsables. Nous refusons qu’on impose des hausses de taxes et d’impôts ou des réductions de services, sans rechercher d’autres alternatives. Ça mériterait un référendum, non ?

TRIBUNE LIBRE

Saint-Michel-ma-Ville / FEVRIER 2021

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Depuis près d’un an, nous vivons des bouleversements rythmés par une gestion chaotique de la crise sanitaire. En remettant ce texte le 15 janvier, nous ne savons pas quelle sera la situation lorsque vous lirez celui-ci. Il est laborieux de se projeter individuellement et beaucoup de projets collectifs sont à l’arrêt. Notre quotidien va rester déterminé, plusieurs mois encore, par des contraintes et des restrictions.

L’aggravation de la précarité est préoccupante : les dispositifs sociaux restent insuffisants, les fins de contrat s’accentuent, les petits boulots se raréfient, les dépôts de bilan s’accumulent. L’isolement et la solitude font mal. Si des protocoles doivent être appliqués pour préserver la santé de chacun, ils ne doivent pas remettre en cause nos libertés, ni la fraternité du vivre ensemble.

Sans vie associative, culturelle ou sportive, sans échanges de savoirs, sans transparence et sans débats, nous risquons de sombrer dans une dépression sociale et économique dont nous ne percevons pas encore tous les effets délétères.

Les urgences sont multiples. Il faut y répondre de manière humaine et durable en y associant les habitants pour rester connectés, au-delà du virtuel.

TRIBUNE LIBRE

Saint-Michel-ma-Ville / JANVIER 2021

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La majorité municipale a décidé de réduire notre petit espace d’expression dans ce journal, payé par tous les contribuables Saint-Michellois. Il est donc difficile en quelques lignes de développer ici des réflexions et des propositions argumentées. Cependant nous considérons qu’il est important de continuer à porter nos analyses et nos idées à la connaissance des habitants.

Nous vous invitons donc à vous abonner gratuitement à notre newsletter Flash-Hebdo pour recevoir ainsi chaque semaine les informations que nous souhaitons partager avec vous sur les dossiers municipaux et intercommunaux.

Pour cela écrivez-nous à stmichel.encommun@gmail.com

Par ailleurs, vous pouvez consulter sans modération notre page Facebook 

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Pour ceux qui préfèrent lire une version "papier", appelez le 06 15 22 46 02 pour recevoir chaque mois dans votre boite aux lettres St-Michel/infos-citoyens.

Mais surtout, n’hésitez pas à nous solliciter pour toute question concernant votre vie quotidienne. Nous gardons intacte notre volonté d’être à l’écoute et au service des Saint-Michellois.

Nous vous souhaitons et formulons sincèrement pour chacun une bonne et chaleureuse année 2021.

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TRIBUNE LIBRE

Saint-Michel-ma-Ville / décembre 2020

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Au moment où nous écrivons ce texte, la situation sanitaire semble s’améliorer. Mais les conséquences demeurent inquiétantes et parfois même dramatiques (dépôts de bilan, chômage, précarité, décrochage scolaire, liens sociaux rompus…).

La communication de la municipalité se veut rassurante : « On s’occupe de tout. Tout va bien, la ville poursuit son développement harmonieux et paisible ». Nos interrogations (commerces en difficulté, agressions et violences, bâtiments communaux inoccupés…) restent souvent sans réponse. La majorité a tendance à considérer que, comme nous sommes minoritaires, nous n’avons qu’à acquiescer ou nous taire.

Notre conception de la démocratie et de l’intérêt général au service des habitants est différente. Les décisions sont meilleures et la mise en œuvre des actions est plus efficace lorsque les solutions sont recherchées à travers un dialogue respectueux. A la différence des élus de la majorité, nous ne percevons aucune indemnité. Cela ne nous empêche pas de travailler sur les dossiers, d’être à l’écoute de la population, de formuler des propositions et d’émettre des avis. Ainsi lors du Conseil municipal du 17 novembre :

- quand 221 904,29 € de créances sont classées irrécouvrables, nous sommes dubitatifs sur l’importance de la somme,

- quand les pertes de recettes engendrées par la crise sanitaire sont estimées à plus de 490 000 €, nous demandons le montant des dépenses qui parallèlement n’ont pas été effectuées,

- quand 300 000 € d’études nouvelles sur la redynamisation du centre commercial sont projetées en 2021, nous souhaitons connaître les résultats des précédentes,

- quand des projets d’acquisitions foncières sont prévus pour 290 000 €, nous voulons avoir des précisions,

- quand une convention avec l’agglomération sur l’instruction des autorisations d’urbanisme prévoit une évaluation annuelle, nous la sollicitons.

Ces quelques exemples agacent beaucoup la majorité municipale, alors que dans la plupart des autres villes, ces aspects sont traités avec sérénité et courtoisie.

Pour conclure, nous espérons sincèrement que vous pourrez tous passer d’agréables fêtes de fin d’année.

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TRIBUNE LIBRE

Saint-Michel-ma-Ville / novembre 2020

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Samuel Faty, professeur d’histoire-géographie, a été assassiné le 16 octobre 2020 pour avoir montré en classe des caricatures à l’occasion d’un cours d’enseignement moral et civique sur la liberté d’expression. Nous n’avons pas de mots assez forts pour exprimer l’horreur que nous inspire cet acte ignoble. Les enseignants doivent pouvoir aborder les différents sujets du programme en classe en utilisant les supports pédagogiques qui leur paraissent pertinents sans avoir à craindre des représailles, et encore moins des menaces sur leurs vies.

À travers ce professeur, c’est l’école, son rôle d’éveil des conscience, l’apprentissage de l’esprit critique, la laïcité qui sont visés. Une fois encore, cet acte terroriste horrible, abusivement commis au nom de l’islam, nous met au défi en s’attaquant à l’ambition d’une école commune donnant à tous les jeunes les moyens de maîtriser leur avenir. Face aux intégrismes fanatiques notre réponse doit être ferme et résolue, sans stigmatisation vers aucune religion, dans le respect de la laïcité et sans alimenter les machines à haïr.

C’est par une politique ambitieuse d’éducation que nous ferons reculer les périls obscurantistes et garantirons nos libertés. Pour cela il faut des moyens bien plus importants, des classes moins chargées, des formations de qualité et des enseignants respectés et soutenus par leur hiérarchie.

Répondre à la hauteur de ce crime, c’est aussi engager une politique de justice sociale et d’égalité réelle entre les citoyens, de développement des services publics, de perspectives d’emploi pour la jeunesse, de lutte contre les discriminations, le racisme qui mine le vivre-ensemble et la ghettoïsation de certains quartiers. C’est également par une nouvelle démocratie, donnant effectivement les moyens au peuple dans toute sa diversité de construire son avenir, que nous combattrons le plus efficacement ce terrorisme.

Égalité pour tous, Liberté consolidée, la Fraternité sera plus forte que le rejet de l’autre.

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TRIBUNE LIBRE

Saint-Michel-ma-Ville / octobre 2020

 

Bénévolement engagés au service des habitants, nous sommes déterminés à agir pour un meilleur vivre ensemble participatif et un développement écologique et social harmonieux de notre ville. Pragmatiques et rigoureux, nous ne nous situons pas en opposition systématique avec la majorité municipale. Nous privilégions au contraire le dialogue et une démarche constructive.

Au cours du précédent mandat, notre groupe a voté près de 70% des délibérations proposées par la municipalité. Quand nous abstenons, c’est qu’il nous manque des éléments pour apprécier objectivement la pertinence des dossiers.

Nous sommes force de propositions alternatives, notamment en matière budgétaire, pour diminuer les taux d’impôts, refuser la majoration des indemnités versées aux élus de la majorité, limiter certaines dépenses de communication ou refuser de payer les charges exorbitantes de copropriété du centre commercial. Quand nous proposons la révision du Plan local d’urbanisme, c’est que nous estimons nécessaire de stopper le bétonnage, d’élargir les trottoirs, de créer des pistes cyclables et de préserver davantage les espaces verts.

Depuis 1983, la composition des conseils municipaux n’est plus monolithique. Tous les électeurs, quelles que soient leurs sensibilités, sont représentés. C’est le fondement même de la démocratie. Toutes les opinions peuvent ainsi librement s’exprimer. Et les décisions prises sont bien meilleures lorsqu’elles se nourrissent des avis et réflexions de tous.

Nous regrettons la décision du maire d’écarter notre groupe de différentes instances (CCAS, Caisse des écoles…), le refus de nous transmettre des documents demandés (organigramme des services municipaux, compte-rendu d’un CHSCT, d’un Conseil d’établissement du Conservatoire…), l’absence de réponses aux questions posées par courriels ou lors des réunions.

Nous continuerons à exercer sereinement ce mandat en étudiant sérieusement les dossiers et en rendant compte de notre action, à l’écoute des habitants.

TRIBUNE LIBRE

Saint-Michel-ma-Ville / septembre 2020

 

Nous vous souhaitons une bonne rentrée, malgré les inquiétudes qui planent au moment où nous écrivons ce texte (21 août).

La canicule a de nouveau frappé. Preuve supplémentaire que le réchauffement climatique se poursuit faute de réelles mesures écologiques. Au niveau local, il faut stopper l’extension du bétonnage pour au contraire développer espaces verts et plantations.

Les incertitudes demeurent sur l’évolution de la crise sanitaire. Personne ne peut dire encore s’il y aura un rebond de la pandémie. Les « experts » se contredisent, les gouvernants tâtonnent, les interdits infantilisant la population se multiplient. Pour la sécurité de tous, une cohérence des règles est indispensable. L’heure n’est plus à la surconsommation, la flexibilité et la compétitivité. Relocalisons et recentrons l’activité économique sur des besoins essentiels et durables, renforçons les services publics de préventions, de santé, de transports collectifs, d’énergie, d’eau et de gestion des déchets, limitons à 20 élèves par classe les effectifs des écoles maternelles au lycée, innovons pour maintenir la vie sociale, culturelle et sportive…

Au niveau local, les gesticulations médiatiques doivent faire place à l’établissement d’un plan global concerté. Au-delà de la mobilisation importante des agents communaux et des adaptations mises en œuvre depuis le confinement, la municipalité doit anticiper davantage pour bâtir un avenir résilient, sobre et solidaire.

Nous sommes toujours en attente d’un bilan quantitatif et financier sur la distribution, la répartition et le stock de masques mis à disposition des habitants. Les moyens humains doivent être renforcés pour le maintien à domicile des personnes âgées, les accueils périscolaires et les dispositifs de soutien scolaire.

La situation de la maison de retraite des Grouettes est tendue. Le résultat comptable 2019 est déficitaire de 180 181,35 €. Lors du Conseil d’Administration du CCAS du 9 juillet, la majorité municipale a fait voter un état prévisionnel pour 2020 avec un nouveau déficit de 126 011,12 €. Des mesures doivent être prises pour maintenir le statut public et autonome de cet établissement.

TRIBUNE LIBRE

Saint-Michel-ma-Ville / juillet 2020


Quatre remarques suite au Conseil municipal du 10 juin 2020 :

- Le résultat d’exécution du compte administratif 2019 de la commune est excédentaire : 4 116 091,12 €. Cela confirme, une nouvelle fois, que la forte hausse des taux d’impôts locaux en 2016 n’était pas justifiée.

- Pour le vote du budget supplémentaire 2020, nécessaire suite au vote précipité du budget en décembre dernier, nous nous attendions à des dispositions très concrètes prenant en compte les conséquences des trois mois de crise sanitaire et donnant des perspectives nouvelles. La droite a simplement affecté un crédit de 400 000 € en « dépense imprévues ». Nous avons proposé, en vain, d’engager dès maintenant une bifurcation écologique radicale et un nouveau contrat social pour notamment amortir les chocs de la précarité accrue, du chômage de masse, de l’accompagnement du vieillissement de la population et de la déscolarisation des plus jeunes. Nous restons disponibles pour y travailler.

- Toutes les listes ayant obtenues plus de 5% des suffrages exprimés sont représentées au sein des conseils municipaux. Le mode de scrutin donne une prime importante à la liste arrivée en tête. Ainsi dans notre ville, avec 18,33% des électeurs inscrits, la liste de droite dispose de 26 élu-e-s sur 33. La majorité peut ainsi faire aisément prévaloir ses choix. Nous souhaitons simplement faire entendre la voix et les intérêts des Saint Michellois pour le bien commun. C’est visiblement trop pour la droite locale qui a décidé de nous exclure du Conseil d’administration du Centre communal d’action sociale et du Comité de la Caisse des écoles. Dans ces deux instances importantes, nous demandions 1 représentant pour chacun des deux groupes d’opposition, la droite disposant d’une large majorité avec 5 sièges.

- Nous avons voté contre la majoration importante des indemnités que se sont octroyées le maire, ses 8 adjoints et 16 conseillers municipaux. A leur place, nous nous serions contentés des indemnités de base. Nous exercerons ce mandat bénévolement en lien direct avec tous les habitants, bien au-delà des cadres institutionnels si peu représentatifs.

TRIBUNE LIBRE

Saint-Michel-ma-Ville / juin 2020

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Depuis plus deux mois, nous vivons sous un régime d’état d’urgence sanitaire très particulier. Face à la pandémie trois constats s’additionnent : des mensonges gouvernementaux, l’incapacité des dirigeants de l’État à agir efficacement pour la santé de tous et la mise entre parenthèse de la vie démocratique.

Nos pensées vont d’abord aux victimes du covid-19, à leurs proches et à celles et ceux qui se battent encore pour rester en vie.

Nous réaffirmons notre solidarité active envers tous les exclus, les précaires, les personnes les plus vulnérables dont la vie a été et est encore rendue plus rude, sans que l’on sache de quoi elle sera faite demain.

Nous renouvelons nos remerciements à toutes celles et ceux, qui, souvent dénigrés ces dernières années, ont su faire face. Au premier rang, les personnels soignants courageux, efficaces et dévoués, mais aussi tous ceux, ambulanciers, pompiers, éboueurs, caissières, livreurs, enseignants, fonctionnaires et bien d’autres, qui ont permis au pays de rester debout.

A tous les échelons, une assise démocratique et populaire est indispensable. Les élections doivent se dérouler de manière universelle, libre et sincère. Nous ne comprenons toujours pas pourquoi le Président de la République n’a pas stoppé, avant le premier tour, le processus électoral, comme l’avait proposé dès janvier l’ex-ministre de la santé.

Chacun doit faire preuve d’humilité. Les élus des trois listes qui composent le Conseil municipal n’ont totalisé ensemble que 4 147 voix, 33,42 % des électeurs inscrits. La liste dite "majoritaire", même avec 26 élus sur 33, ne représente que 18,33 % des électeurs inscrits.

Disponibles pour agir au service de l’intérêt général et du bien commun, nous avons répondu présents, les rares fois où la municipalité a bien voulu nous solliciter ces dernières semaines. Pour ce nouveau mandat, nous voterons les délibérations utiles pour les habitants. Nous serons vigilants sur l’utilisation de l’argent public. Le cas échéant, nous argumenterons notre opposition en proposant des alternatives et en restant à l’écoute des Saint-Michellois.

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TRIBUNE LIBRE

Saint-Michel-ma-Ville / avril 2020


L'élection municipale du 15 mars nous semble assez dérisoire face à la crise sanitaire majeure que nous connaissons. Le risque épidémique considérable du COVID-19 qui s’est propagé aurait dû conduire le Président de la République à stopper ce processus électoral, comme l’avait proposé dès le mois de janvier l’ex-ministre de la santé.
En appeler à la responsabilité de chaque citoyen est indispensable. Mais pour que toute la Nation s’engage, il faut que la sincérité soit totale. Les élus, à tous les niveaux, doivent dire la vérité. La transparence doit être complète en cette période difficile, notamment sur les données qui fondent les choix du gouvernement et les applications concrètes des mesures qui seront prises à cet effet et ce à tous les échelons, y compris communal.
Toute notre attention et notre soutien sont dirigés vers les personnels hospitaliers et tout le secteur médical. Un soutien d'autant plus nécessaire que les politiques menées depuis plusieurs années ont provoqué beaucoup de dégâts. Ceux-ci ont été accentués par le gouvernement Macron qui s’est acharné à affaiblir l’hôpital et à détruire les bases de notre protection sociale. Bizarrement, on trouve très vite de l’argent pour empêcher la faillite des entreprises. Il le faut. Mais il est nécessaire aussi que davantage de moyens soient dégagés pour la santé publique, la recherche médicale et le maintien des revenus des plus précaires.

Nous remercions les 844 Saint Michellois qui ont pu se déplacer pour voter pour notre liste. Nous prenons acte de la réélection de la droite, soutenue par la République en Marche. La très faible participation appelle tous les élus à la modestie.
Nous voterons toutes les délibérations qui iront dans le bon sens. Inversement nous  argumenterons notre opposition en développant des alternatives, à l’écoute des habitants et au service de l’intérêt général.
Faces aux urgences sanitaires, sociales, écologiques, éducatives et civiques, les élus locaux ont une grande responsabilité. Tout au long de ce nouveau mandat, nous serons vigilants sur les décisions prises et l’utilisation de l’argent public.

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